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Il existe deux superstitions majeures à notre époque. La première est la notion que l’humain est une page vierge dont le comportement est le produit de son environnement social. La deuxième est que la race n’existe pas. Néanmoins, une par une, les sources pseudo-scientifiques de ces mythes sont en train de se faire discréditer par des chercheurs sérieux. La semaine dernière, une des plus grosses sources dans la production de ces mythes a piqué du nez.

Franz Boas, souvent considéré comme le grand-père de l’anthropologie moderne et pionnier de l’idée que la race n’est pas un concept très significatif, une sorte de « construction sociale » qui ne se retrouve pas dans la nature, peut probablement être mis dans le même rang que Marx et Freud comme un des plus grands penseurs de l’époque moderne. En tant que professeur à l’université de Columbia de 1899 à 1942, il a virtuellement créé l’anthropologie moderne, et les étudiants à qui il a enseigné, notamment Margaret Mead et bien d’autres personnes connues dans le domaine ont dominé la discipline jusqu’à tout récemment.

Une des cibles préférées de Boas était ce qu’il appelait le « racisme scientifique », et la plupart des ses écrits avaient comme mission de combattre ce qu’il percevait, quelques fois justement, comme « non scientifique » ou simplement comme une fausseté sur la race.

Mais maintenant, il semble que Boas lui-même ait été coupable d’un degré assez élevé de bévues « non scientifiques », et peut-être même de fraude.

En 1912, Boas publiait un ouvrage qui allait devenir un classique démontrant que les dimensions crâniennes (formes crâniennes) des descendants des immigrants européens aux États-Unis s’étaient altérés en comparaison avec celles des immigrants d’origines. Boas n’a pas fourni d’explication sur la raison de ces changements, mais s’ils étaient réels, cette découverte allait surement éradiquer toute idée que les différences raciales et ethniques se distinguent dans des caractéristiques physiques fixes.

L’étude de Boas, selon Abram Kardiner et Edward Preble,

« a beaucoup fait pour établir la notion que la génétique humaine laquelle est transmise par le plasma germinatif ne comportait pas de caractéristiques fixes mais que des potentialités…dépendantes de l’environnement pour les formes particulières qu’elles vont avoir. La controverse « inné/acquis » était grandement écartée par cette alternative. »

En termes politiques, si les êtres humains ont si peu de « caractéristiques fixes » et sont modelés par l’environnement social, ce que nous connaissons comme étant le libéralisme moderne est en affaires. De même que le communisme, qui croit aussi que les êtres humains peuvent être transformés en manipulant leur environnement social.

Ce n’est pas un hasard que Boas était un sympathisant marxiste.

Malheureusement, pour les réingénieurs sociaux, l’étude est désormais dépeinte comme étant invalide. La semaine dernière dans la section Science du New-York Times, le journaliste scientifique Nicholas Wade s’est rapporté à un article sur les comptes rendus de l’Académie nationale des sciences par Corey Sarks et Richard L. Jantz qui a opté pour un autre angle de lecture sur l’étude et les méthodes de Boas. Les effets d’un nouvel environnement sur les crânes des descendants d’immigrants, ont-ils conclu, étaient insignifiants, et la différence entre les enfants nés d’européens et d’américains étaient négligeables en comparaison avec la différenciation entre les groupes ethniques. » [“A New Look at Old Data May Discredit a Theory on Race” By Nicholas Wade, NYT.Oct 8, 2002]

De plus, comme Dr. Jantz l’a dit au Times, Boas « avait l’intention de démontrer que le racisme scientifique de son époque n’avait aucune base, mais il a quand même du manipuler ses données pour que ce soit plausible. »

 En d’autres termes, Boas a décidé que ses conclusions étaient déjà préparées avant qu’il puisse avoir terminé sa recherche, et ensuite il a manipulé et trafiqué ses données pour qu’elles puissent supporter la conclusion qu’il espérait exprimer.

By Sam Francis

VDARE.com

14 October 2002

Une réflexion sur “Les charlatans de l’anti-racisme : Franz Boas

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