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L’accusation la plus souvent entendue de la part des gauchistes et progressistes contre les nationalistes de pays occidentaux est qu’ils seraient motivés par des « peurs irrationnelles » : les nationalistes seraient ignorants, illettrés, inquiets, imbéciles, apeurés, paranoïaques, le tout sans raison valable. En d’autres termes, une personne (et seulement celle d’origine européenne) qui éprouverait un sentiment d’appartenance ethnique avec ses origines serait en quelque sorte soit un peu malade mental, soit pas assez « instruit » pour atteindre la « vérité ». Cette vérité selon les gauchistes et progressistes serait que les populations occidentales doivent accepter leur dépossession et aider l’humanité en acceptant toute la misère du monde dans leur propre pays tout en acceptant de céder le pouvoir pour le bien des minorités ethniques grandissantes. On les entend parfois dire que s’opposer à la diversité et à l’immigration de masse ne sert à rien, car ce serait se battre contre des phénomènes naturels. Pourquoi les sociétés devraient-elles se forcer à être multiculturelles alors que les groupes humains ont évolué en se séparant de plus en plus? Or, ceci nous amène au sujet qui nous intéresse : est-ce que la diversité est réellement naturelle? La réponse est un non catégorique.

La « vérité » que les gauchistes et progressistes veulent nous imposer n’est qu’une imposture, une façade, une mise en scène où ils sont plutôt utilisés comme des idiots utiles dans la destruction des sociétés occidentales traditionnelles. La « réelle » vérité si je puis dire, c’est que l’ethnocentrisme (le comportement d’un individu à ressentir des intérêts de groupe par une identification avec son groupe ethnique d’appartenance) est naturel et rationnel. L’ethnocentrisme a été cadré de manière péjorative afin de dissuader les populations de pouvoir la pratiquer, c’est un mot très populaire que plusieurs personnes n’hésitent pas à utiliser au son d’une cloche, c’est évidemment le mot « racisme ». De la même manière, la fierté ethnique, l’ethnocentrisme, la supériorité d’une culture sur une autre, ce sont toutes des idées qui ont un équivalent négatif qui est relié au terme de « racisme » (xénophobie, intolérance, exclusion, discrimination, etc.). Tout ce qui est susceptible d’encourager la cohésion ethnique des populations occidentales est discrédité de cette façon.

Un article scientifique rédigé par une équipe de cherche de l’Université d’Amsterdam est paru dans la revue Psychological and Cognitive Sciences (janvier 2011) avec le titre « Oxytocin promotes human ethnocentrism » (l’ocytocine encourage l’ethnocentrisme chez les humains).

L’équipe de recherche dirigée par Dr Carsten de Dreu a démontré qu’une molécule associée au favoritisme de l’endogroupe (le groupe auquel on appartient, les groupes étrangers sont des exogroupes) et à la dérogation des exogroupes. À travers une série d’expérimentations dans lesquelles les participants avaient été administrés des doses d’ocytocine, les chercheurs ont remarqués qu’un « élément clé du mécanisme qui facilite la coopération intragroupe est l’ethnocentrisme, cette tendance à percevoir son groupe comme d’une importance centrale et supérieure aux autres groupes » aux dépens d’un endogroupe.

L’ocytocine a pendant longtemps été identifiée comme une hormone produite par le cerveau durant la reproduction sexuelle, particulièrement durant l’accouchement et l’allaitement, en association avec l’affection et la création de lien entre la mère et l’enfant. Au cours des dernières années, l’ocytocine a même été surnommée l’hormone de l’amour après que des chercheurs aient constaté que le corps humain relâche les plus hautes doses d’ocytocine (dans la circulation sanguine) durant les situations intimes, de tendresse et de climax sexuel.

La presse gauchiste n’a pas pris de temps à acclamer cette découverte en proposant l’idée que l’ocytocine puisse être administrée aux gens pour manipuler leurs émotions et créer une sorte de pilule de la moralité où l’amour serait distribuée au sein de toute l’humanité (Oxytocin Increases Generosity in Humans, A Dose of Oxytocin Increases the Cuddles,).

Malheureusement pour ces bien-pensants, depuis 2011, on sait que l’ocytocine favorise l’ethnocentrisme : c’est-à-dire l’amour uniquement pour les individus que l’on perçoit comme faisant partie de notre groupe.

Ce qu’il faut comprendre c’est que les endogroupes ne cherchent pas désespérément à combattre les exogroupes, ni que les endogroupes n’ont une sorte de prédisposition à détester les exogroupes. Plutôt, les membres de l’endogroupe se concentrent sur la performance de l’altruisme au sein du groupe au lieu de se concentrer à attaquer des exogroupes, à l’exception que ces exogroupes soient perçus comme une menace. L’escalade de conflit entre les groupes ethniques est plus basse lorsque des barirères physiques existent entre eux. Le rôle de l’ocytocine est donc de promouvoir l’altruisme au sein de l’endogroupe et de l’agressivité contre les exogroupes qui menacent les intérêts de l’endogroupe.

7 réflexions sur “L’ethnocentrisme est normal et naturel

  1. Axel Kahn affirme pourtant que la diversité génétique, le métissage, sont une condition de la survie de l’espèce humaine !
    Le corps jouerait il contre lui-même ou Axel Kahn serait un escroc ?

    • En fait, pour qu’une espèce survive, il faut qu’elle maintienne suffisamment de diversité génétique en son sein pour pouvoir s’adapter à son environnement (nouvelles maladies, climat, etc.). Les bien-pensants utilisent parfois cet argument, qui est pourtant mal utilisé : la diversité génétique nécessaire ne concerne en effet pas du tout l’espèce humaine dans son entier, et chaque groupe humain, chaque ethnie, possède très largement la quantité nécessaire de représentants et de variabilité génétique avec son propre jeu de gènes. Sinon, chaque ethnie n’aurait pas pu évoluer tranquillement depuis des dizaines de millénaires en se différenciant des autres alors qu’ils n’étaient des groupes constitués que de quelques dizaines de milliers d’individus au départ…

      On estime même en biologie qu’une population d’environ 7000 individus serait un minimum suffisant pour éviter la consanguinité, tant qu’on évite de se marier avec sa sœur ou son proche cousin. Alors des dizaines de millions… Si le tigre est aujourd’hui menacé de disparition par exemple c’est en partie à cause de sa rareté qui induit un faible réservoir génétique. Mais ça, c’est parce qu’ils ne sont plus que 3000 à l’échelle mondiale (contre 100.000 il y a encore un siècle).

  2. Pingback: Les peuples homogènes | L'Identitaire Pur

  3. Etre un animal raisonnable consiste à maîtriser son animalité et pas à l’anéantir au nom de la raison.
    Depuis qu’elle existe, la gauche ne rêve que de ça, et elle ne doit pas s’étonner que notre animalité réagisse, de temps en temps, violemment, au viol qu’elle nous impose.

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